PRESENTATION  DU PALAIS ZAHIA, ancienne Médina de Tanger

Par Salah Chakor

Palais Zahia est un hôtel de charme,  situé dans  l’un des plus anciens quartiers de la médina de Tanger « Petit Socco », constitué d’ un nombre  important de quartiers spécifiques,  regroupant  une diversité d’ethnies, de cultures, de traditions,  de religions et de civilisations: l’Islam,  le Judaïsme, le Christianisme, la civilisation berbère, musulmane  anglophone, francophone, romaine, catalane, grecque , …

Petit Socco fait partie des plus anciennes places  fréquentées et habitées à Tanger par les artistes, les intellectuels, les poètes, les peintres, les cinéastes.  Les hommes d’affaires, politiciens, les espions s’y côtoyaient. Les lieux de cultes y sont multiples : des mosquées, 17 Synagogues  et plus 7 églises. C’est le symbole même de la tolérance et de la cohabitation pacifique. Une architecture très variées s’y implantée : art mauresques, arabo-musulman, chrétien, 2500 m de murailles, tours, portails, arcades….  Etc.

Plusieurs  juifs(18000)  y  tenaient des bureaux  de change  puisque la place avait un caractère international,  et comptait plus de cinquante banques, ce qui nécessitait l’échange de monnaies de différents pays représentés dans ce carrefour  mondial des rencontres.  Les juifs y  commercialisaient l’or, les bijoux de valeurs, les tissus  et d’autres produits alimentaires d’importation tels que le sucre, l’huile, le thé, à l’époque du Sultan Moulay Abdelaziz.

Vu ce caractère international d’échanges  commerciaux, activités économiques   et d’affaires, vu le nombre important de banques internationales avoisinant 47 établissements,  et suite à l’accord d’Algesiras   de 1906, il a été décidé de créer une banque d’Etat du Maroc à Tanger en 1907. Cette banque a ouvert en 1907 sous le protectorat français  et fut la première banque du genre au Maroc. C’est cette même bâtisse qui a été aujourd’hui reprise et réaménagée en hôtel de charme, par des  amoureux du patrimoine architectural marocain, la famille Hadj Hassan  El Yassini. Les travaux de réaménagement et d’embellissement sont faits avec grand goût, dans une architecture marocaine authentique. C’est une valeur ajoutée à la Médina en particulier et à toute la métropole du Nord en général.

Ce joyau de l’hôtellerie tangéroise est destiné à une clientèle de marque et de haut de gamme, puisque tout y est bien pensé. Une gastronomie marocaine du terroir y est  apprêtée et  servie  dans ses salons traditionnels, par un personnel hautement qualifié.

Ouvert en novembre 2017, après sept années de restauration, sous la conduite du Dr Salah Chakor, un grand Expert de l’hôtellerie et du tourisme, et conseiller en gastronomie, la Maison d’hôtes Palais Zahia, a su fidéliser sa clientèle nationale et internationale, par la qualité de ses prestations. Elle  dispose d’un hébergement de grand choix et selon les règles de l’Art de l’Hospitalité Marocaine. Ce grand routier de l’hôtellerie et de la restauration, a su mettre  la Maison d’Hôtes sur les bons rails, puisque sa renommée a franchi les frontières depuis sa première année d’ouverture. Seize chambres de luxes et deux suites de luxes et deux suites de grand luxe sont à la disposition de la clientèle, avec un équipement de grand confort, puisque rien n’est laissé au hasard.

Un restaurant gastronomique (salon marocain, avec une touche moderne) accueille les clients pour déguster une cuisine du terroir, de même qu’une terrasse panoramique, où sont servis également les repas et  les boissons.

La Maison adopte la formule soft, car seules les boissons sans alcool y sont servies et également tous les espaces sont non fumeurs, excepté en terrasse.

 

NOMS ET LEGENDES DES SUITES ET DES CHAMBRES

Des chambres bien décorées dans une architecture au style marocain.

Couleurs  profondes  et bien choisies en harmonie avec le bois et le tadelakt dans les chambres, le spa avec Hammam Beldi , les salons et le patio; en contraste avec le blanc .Le style de  la chambre est  très élégant et attrayant …

Sur notre site vous pouvez commencez votre voyage avec la vue de paysage splendide de la ville du détroit,  Tanger agréablement ornementée par une architecture qui reflète l’aspect international et le métissage des cultures et des civilisations.

Une terrasse panoramique où vous pouvez vous installez tranquillement en contemplant agréablement  port de Tanger Ville réaménagé en port de plaisance et en centre d’affaires. De cette terrasse on une vue agréable sur l’ancienne Médina, sur la mer et sur une partie de l’Espagne.( Tarifa)

Pour vous, les rues de la médina, la célèbre place Petit Socco peuplée par des touristes,  par des citoyens, et par des marchants révèlent une vraie vie au sein du Souk dakhel mouvementé et très animé de jour comme de nuit : ce qui donne un aspect agréable au Show people.

La cuisine est superbe. Imprégnez-vous de l’atmosphère de la famille marocaine où des plats du terroir sont apprêtés raffinées  et servis avec  goût et art de la table exceptionnel.

Un Spa au style royal offrant : sauna, hammam Beldi, massage et détente. Un Excellent emplacement à quelques minutes  de la marina et du port de plaisance Tanger Médina.

Numéro 1 : Suite du Sultan : c’est une suite luxueusement décorée digne d’un Sultan, en intégrant une décoration du Zouak arabo mauresque au plafond et  une douche  avec basque en Zallej. C’est le symbole du personnage important dans un pays arabo-musulman, c’est l’autorité supérieure. Cette suite fait rêver d’un séjour à la bourgeoise d’un notable, avec les termes de noblesse qui l’accompagnent.

Numéro 2 : Cultures du Monde.

Cette suite répond à l’aspect de Tanger Al Alia ( la haute), ville carrefour de cultures et de civilisations, lieu des rencontres internationales est connue comme lieu de cultures du monde, par son aspect international et son caractère de cohabitations des différentes religions et cultures. C’est la ville des cultures du monde par excellence où cohabitent les trois religions, puisque Mosquée, Eglise et Synagogue sont côte  à côte  dans la médina.

Numéro 3 : Chambre Dar El Mendoub

Ici on fait appel à la Mendoubia, l’ancien siège du gouverneur, représentant du Sultan à Tanger internationale ou Tanger la coloniale. Ce bâtiment mythique dont la cours est un immense jardin,  abrite aujourd’hui siège du tribunal du commerce de Tanger. L’éléments de décor de cette chambre font appel à cet époque. On y trouve également un musée de la résistance comportant les photos de cette époque.

Numéro 4 : Suite Zahia : Le nom du palais révèle le symbole de HajjaZahia, épouse de Haj Hassan El Yassini, Sabtaoui, propriétaire  de la société Palais Zahia. Une dame de grand charisme, une profane de tarika soufiaAllaoui, chef du groupe de femmes Allaouia à Tanger. Une dame connue par son hospitalité et par son esprit social et associatif.

Numéro 5 : Chambre Casbah : nom donné à une bâtisse  symbole de l’architecture du sud en pisé, particulièrement dans la région de Ouarzazate, connue par le nom la route de mille  Casbah. Le Grand Ouarzazate est le haut lieu riche en patrimoine architectural multiple en pisé, notamment les bourges, les tours, les Ksours  et les casbahs).A l’origine la Casbah est un lieu de rencontre des militaires  et lieu de commandement et de surveillance des tributs, telle que la Cas Cabaah Ait Benhaddou, Kasbah Tadla, Casbah Taourirt . C’est aussi le lieu où résidaient les pachas et les chefs de tributs. Utilisaient par le protectorat comme rempart des rencontres et de commandement. Le Makhzen faisait aussi de ces lieux des centres de réunions des caïds, des notables etc…..La Casbah de Tanger a été construite sur instruction du Sultan Ismail après la libération de Tanger de la colonisation Britannique.  Elle a été conçue pour abriter des mosquées, le Palais, la prison, Bayt Al Mal, le tribunal …..

La Casbah est la composante principale de l’architecture arabo-berbère d’un ensemble de maisons entourées de Murail. Les gens qui y vivent cohabitent tous ensemble comme une seule famille. C’était le cas de la Casbah de Tanger qui enferme un nombre important d’anciennes bâtisses d’une architecture exceptionnelle. Au Maroc la Casbah est le lieu d’épanouissement par excellence d’un mode d’habitat en terre d’une valeur culturelle et identitaire reconnue comme lieux communautaires fortifiés.

 

 

Numéro 6 : Mohamed Choukri (1935-2003), Ecrivain marocain arabophone célèbre

Mohamed Choukri est né le 15 juillet 1935 à Beni Chiker dans le Riff au Maroc
Poussée par la misère, sa famille s’installe à partir de 1942 àTanger, mais le jeune Mohamed s’enfuit et devient un enfant des rues.
Analphabète et parlant seulement le berbère, il apprend à lire et à écrire l’arabe à l’âge de vingt ans et devient instituteur, puis professeur. C’est alors que le jeune homme se met à l’écriture.
Dans les années 60, il rencontre l’écrivain Paul Bowles qui est à l’origine de sa première publication, Violence sur la plage, une nouvelle éditée en 1966 dans une revue littéraire. Il fréquente à la même époque Jean Genet et Tennessee Williams.
C’est en 1973 que Mohamed Choukri devient un écrivain mondialement connu avec la parution de son romain Le pain nu. En France il faut attendre 1980 et la traduction de Tahar Ben Jelloun pour découvrir le livre et son auteur. Choukri poursuit son autobiographie avec Le Temps des erreurs (1992) et Visages (1996)……..

 

Numéro 7 : Chambre Dar Baroud

Quartier historique de Tanger Dar Baroud se situe sur la face Est de la Médina, face au port. Le quartier de Dar Baroud occupe 7 Ha et compte 4 196Hts avec une densité de près de 600 Hts/Ha.
Dar Baroud était une place d’armes et un lieu de rassemblement militaire est aujourd’hui le symbole de l’histoire de la ville. Ce haut lieu historique de la Médina de Tanger est ornementé par des anciens canons qui existent toujours dans son hall. Dar Baroud, longeant le port à l’Est de la médina, donnant sur l’hôtel continental. Ce dernier  a reçu la visite d-hôte aussi illustres que Churchill ou le Duc d’Edinbourg…

Numéro 8  et 9: Suite Massinissa :(Un  berbère nommé le roi des berbères)

Massinissa est un roi cité dans la Bible, il y a trois mille ans avant Jésus, période où les Imazighens côtoyaient les royaumes égyptiens. ……

Massinissa est le roi berbère qui va plus tard marquer l’histoire. Il réussit à réunir toute la Numidie et parvient à un état de civilisation important. Massensen, son nom en langue amazigh, arrive à mettre en valeur un territoire immense et exporter ainsi le blé et des céréales en direction de Rome et de la Grèce. Le roi Amazigh s’approprie également les attributs modernes de la souveraineté comme la frappe de la monnaie et le développement de la circulation monétaire ; toujours sous son règne, les échanges entre les villes et les compagnes connaissent un essor remarquable. La célèbre phrase «  L’Afrique aux africains » a d’abord était prononcé  par le roi Massinissa. Les berbères utilisent le mot « Taferka » pour signifier la terre. Aferkiw étant celui qui est propriétaire de cette terre. Et lorsque la phrase de Massinissa a été traduite en latin elle a donné le mot « Africa » pour désigner la terre du côté du versant de sud de la Méditerranée ……Plu tard les européens vont utiliser  le mot Afrique. …….Les berbères sont alors considérés les premiers habitants de l’Afrique et particulièrement de l’Afrique du Nord où leur royaume connaissait son apogée à l’époque du roi Ptolémée de Mauritanie  …..Régnant de l’an 203 à l’an 148 avant J.C, Massinissa est resté dans la mémoire collective de ces tributs berbères et amazigh dont il a répandu la culture.

Réf : Youcef Zirem est écrivain et journaliste, il est l’auteur, entre autres, de « Algérie, la Guerre des ombres », (éditions le Grip-Complexe, 2002), de « L’homme qui n’avait rien compris » (éditions Michalon, 2013) ou encore « Histoire de la Kabylie » (éditions YoranEmbanner, 2013).

Numéro 10 et 11 Chambre Eugène Delacroix: Delacroix voyage initiatique au Maroc, Algérie et Andalousie. Delacroix peintre voyageur  est auteur des carnets du Maroc 1832, amoureux de Tanger comme la plus part des artistes de son époque. Le Musée National Eugène Delacroix précise que c’est le 25 janvier 1832 que la mission arrive à Tanger. Dans Journal de Delacroix T.1 précédé d’une étude sur le maitre par M. Paul Flat; notes et éclaircissements par MM. Paul Flat et René Piot publié à Paris entre 1893-95 par Plon-Nourrit, dont un exemplaire numérisé en mode texte est disponible sur le site internet openlibrary.org. Eugène Delacroix précise : « A neuf heures, nous avons jeté l’ancre devant Tanger. J’ai joui avec bien du plaisir de l’aspect de cette ville africaine. Ç’a été bien autre chose; quand, après les signaux d’usage, le consul est arrivé à bord dans un canot qui était monté par une vingtaine de marabouts noirs, jaunes, verts, qui se sont mis à grimper comme des chats dans tous le bâtiment et ont osé se mêler à nous. Je ne pouvais détacher mes yeux de ces singuliers visiteurs ». (Corresp., t.1, p. 173).

« Durant ses divers séjours à Tanger, Delacroix fut admis dans les demeures juives de la ville et même autorisé à reproduire les traits des femmes juives aux visages non voilés. On sait par exemple qu’il fut accueilli, avec le comte de Mornay, chez la famille Bouzaglo et exécuta à cette occasion divers croquis des membres de cette famille, notamment des deux filles. Le présent dessin a pu être exécuté dans les mêmes circonstances. »

Numéro 12 :L’Alhambra Palais rouge en  Andalousie :

Palais qui s’appelaient ‘Casa Real (Maison du Roi ou Alcazar, où se déroulaient la vie collective des rois nasrides. Il s’agit Ce palais constituait d’un ensemble de trois palais, construits de manière indépendante, et qui avaient une fonction  particulière. C’était là où se déroulait la vie officielle et familiale des familles royales. L’ensemble n’occupe pas exactement le centre de la cité palatiale de l’Alhambra, mais une partie latérale. La construction de ces trois palais n’a pas eu lieu simultanément, mais de manière étalée dans le temps.

El Mexuar fut le premier, et initialement, était la résidence  officielle et lieu de séjour du monarque. Puis, à l’époque de Youssef I se construit le palais de Camares ; en dernier lieu, SM Mohamed V fit construire le Palais des Lions (Palais de los Leones).

Chacun de  ces palais construit de manière indépendante, coexiste en trois dépendances et espaces bien différents, auxquels sont attribuées des fonctions spécifiques.

Après l’indépendance de Grenade, ces palais furentunifiés et utilisés en tant que palais unique en son ensemble.

Numéro : 13 Matisse : Le célèbre peintre Matisse est venu lui aussi à Tanger et a immortalisé son charme à travers ses sublimes tableaux. Il résidait toujours à l’Hôtel Villa de France d’où il faisait la découverte de la lumière et des paysages tels que Delacroix les avait décrits, surtout les belles vues depuis les fenêtres de l’Hôtel. Le californien Richard Diekebon figure aussi parmi les célèbres artistes envoûtés par la magie de la cité du détroit. Matisse, à l’instar des autres artistes et peintres occidentaux prenait sa tasse de café  au célèbre café central au Petit Socco, lieu d’implantation du Palais Zahia.
Numéro 14 : Petit Socco

En traversant  la rue Siaghine, on débouche sur le petit Socco , ou  le cœur de la ville entouré de cafés et d’hôtels et où se faisaient toutes les transactions de l’époque avec toutes les monnaies du monde, cosmopolite par excellence et lieu de rendez-vous des célébrités de tous genres. On y croisait des écrivains comme Paul Bowels, les peintres Delacroix et Matisse et plus tard Jean Genet, les Rollins Stones, Liz Taylor, les Beatles sachant que la liste n’est pas exhaustive. C’est la place où se trouve Palais Zahia

Chambre Numéro 15 Tangerine (Orange amère de Tanger): La tangerine (Citrus- tangerine) est un fruit de la famille des agrumes très proche de la mandarine.  Son écorce est plus foncée et se pèle facilement que celle de la mandarine. Son nom vient de Tanger qui était le principal port de son exportation. La chambre Tangerine fait donc appel à ce fruit historique.

.Numéro 16 : Paul Bowles : Paul Bowles l’américain- tangérois, musicien un écrivain artiste et romancier.

L’Américain, né le 30 décembre 1910 et dernier proche de la beat génération, dont il ne faisait pas partie à proprement parler, s’est installé à Tanger en 1947, après avoir vécu à Ceylan, en Amérique du Sud et à Paris. Il est mort jeudi dans la ville de Tanger à 89 ans.

Musicien. A 18 ans, Bowles quitte les Etats-Unis pour l’Europe. De retour outre-Atlantique au début des années 30, il rencontre le musicien Aaron Copland, car la musique fut toujours son centre d’intérêt avec la littérature, puis Gertrude Stein. C’est à ce moment qu’il découvre Tanger. En 1938, il rencontre Jane Auer, qui devient sa femme, sans que les goûts sexuels de l’un et de l’autre les amènent à trop se déranger mutuellement. Ils s’installent à Tanger, sans vraiment l’avoir décidé, comme Paul Bowles l’écrit dès 1947, prétendant n’avoir aucune raison spéciale de rester au Maroc, si ce n’est le manque d’énergie pour en bouger. Jane devient folle et meurt en 1973. Dès lors, la vie de Paul semble moins gaie.

A Tanger, il vivait dans un immeuble miteux, «derrière le consulat américain», et n’avait pas le téléphone: des erreurs multiples le dérangeaient et l’avaient amené à demander la suspension de la ligne. Si bien que prendre un rendez-vous avec lui était une aventure. Il parlait «les quatre langues de Tanger»: l’arabe, l’anglais, l’espagnol et le français. Il avait d’ailleurs aidé plusieurs écrivains arabes en les traduisant ou les adaptant en anglais: Mohammed Mrabet, Driss Ben Hamed Charhadi, Mohammed Choukri (qui ne lui en fut pas éternellement reconnaissant). Il était un tel personnage que tous les Tangérois étaient au courant de sa mauvaise santé.

Numéro 17 : 9 Avril

La Place 9 avril, cœur battant de la médina de Tanger. Cette place historique a acquis ces lettres de noblesse lors de la visite de Sa Majesté Mohammed V à Tanger le 9 avril 1947. Ce carrefour historique était appelée Grand Socco ou souk Dbarra(, c’est à-dire souk en dehors des murailles de la médina. Cette avait comme rôle de servir de raccord avec la ville ancienne à travers Bab El Fahs. Ce lieu historique était aussi la grande place, typiquement andalouse, bordée de cafés, de petits restaurants, de boutiques d’épices ou d’agrumes qui agrémentent le centre de la ville.

La place donne accès au nord à un bâtiment mythique, la Mandoubia, ancien siège du Mendoub, Gouverneur (représentant du Sultan) de la ville Tanger la coloniale,  aujourd’hui siège du tribunal de commerce de Tanger. Au sud s’élève la Grande Mosquée Sidi Bouabid ,

Le Cinéma Rif, la  Cinémathèque de Tanger  s’y siège également. Lequel centre accueille des projections de films importants lors des festivals du film.

Numéro 18 Ibn Battouta : La personnalité tangéroise la plus célèbre de l’histoire de la cité du détroit est sans conteste Abu Abdullah Muhammad Ibn Abdullah Al Tanji, plus connu sous le nom de «  »Ibn Batouta » » (1304-1369). Ce célèbre explorateur avait parcouru plus de 120.000 km en 29 ans de voyages qui l’amènent de Tombouctou au sud à Bulghar (Russie) au nord, avant de sillonner l’Extrême-Orient. Ses récits mémorables sont compilés par Ibn Juzayy en un livre appelé Rihla (voyage).

 

 

Adresse : rue de la Marine N° 76, site web : www.palais-zahia.com

Mail : info@palais-zahia.ma  Tél : 0539 934000- 0539 330133